Le quotidien Libération annonce dans cet article une diminution de 80% des crédits alloués par le gouvernement pour le soutien à la traduction d’ouvrages français, qui passent cette année de 250 000 € à moins de 50 000 €. La traduction n’est pas la seule activité touchée par ces restrictions budgétaires, loin s’en faut. Mais quand on connaît le rôle majeur des aides dans la traduction littéraire (voir le billet sur les revenus des traducteurs littéraires en Europe), on a de quoi avoir le blues…