Je signale un excellent article de présentation des méthodes statistiques de traduction automatique, publié sur le blog de l’équipe Microsoft de recherche sur la traduction automatique, qui renvoie vers deux autres articles plus fouillés. La plupart des moteurs de traduction actuels, que ce soit ceux de Google, de Systran ou de Microsoft, font désormais appel à ces méthodes statistiques pour renforcer la qualité des traductions qu’ils proposent. C’est, historiquement, Google qui a été le premier à travailler dans cette direction et c’est sans doute la raison principale du succès de Google Translate. C’est aussi pour alimenter ses statistiques et les rendre plus précises que Google a lancé Google Translation Center, dont l’objectif consiste à créer une gigantesque Mémoire de traduction sur laquelle baser les analyses du moteur. De la même façon, Systran a récemment annoncé que la prochaine version de son moteur intègrerait à la fois l’approche linguistique traditionnelle et l’approche statistique. Voilà pourquoi il n’est pas inintéressant de comprendre comment tout cela fonctionne. Même si rien ne vaut un service de traduction professionnel comme celui qu’offre Anyword !