Ceux qui veulent comprendre les affres du métier de traducteur, et la parenté de l’exercice avec le métier d’auteur, auront tout intérêt, et beaucoup de plaisir, à lire l’excellent article de Sophie Képès (elle-même romancière et traductrice) « Pour un traducteur, il n’est de bon auteur que mort ». Si l’essentiel de ce texte concerne les relations entre auteur et traducteur, il ne faut pas manquer toute la discussion sur langue d’origine / langue de destination. Bref, en un mot comme en cent, un article merveilleux, à lire d’urgence !
« Merveilleux »? Merci pour le compliment! Il est vrai que ce texte a connu une diffusion étonnante: traduit en italien, cité (entre autres) par le bulletin des traducteurs professionnels américains, publié dans une revue-papier en France, il continue de vivre sa vie… la preuve! merci de votre appréciation, cordialement, SK.